L’horreur a franchi un nouveau cap le mardi 26 juillet 2016 dans la commune de Saint-Etienne-du-Rouvray en Normandie. Un prêtre octogénaire a été lâchement assassiné par deux jeunes terroristes convertis à l’islamisme radical.

Notre pays est marqué par une vague d’attentats sans précédent depuis janvier 2015 : Charlie Hebdo, boucherie Kasher, militaires poignardés à Nice, chef d’entreprise décapité dans l’Isère, attaque dans le Thalys, attaque au camion sur la promenade des anglais lors du 14 juillet à Nice encore et désormais Saint-Etienne-du-Rouvray.

Les mois passent et l’horreur semble devenir quotidienne. L’émotion et la solidarité qui sont les nôtres à l’endroit des victimes et de leurs familles se transforment peu à peu en une indicible colère. Comment lutter contre ce sentiment de terreur qui, peu à peu, s’installe comme une habitude en chacun de nous ?

L’assassinat d’un membre du clergé pendant un office dans une petite ville du nord de la France doit renforcer l’éveil de nos consciences : la menace est globale, l’horreur peut désormais s’abattre dans n’importe quel village reculé de France.

Ces islamistes radicaux, opportunistes et décérébrés, sont mus par la haine de l’être humain, de l’occident et des valeurs de notre République. Au nom d’une idéologie religieuse totalement dévoyée, ces fous veulent imposer le chaos et l’obscurantisme sur l’ensemble de la planète.

Nauséabonde de domination, d’extermination de tout ce qui ne relève pas de leurs croyances, de soumission et d’enfermement de la femme, d’esclavagisme moderne, de régression des droits et de répression par la terreur : leur idéologie ne sera jamais la nôtre.

Cet imposteur maléfique qu’est Daesh et l’ensemble de ses prétendus soldats ou serviteurs doivent être éradiqués par tous les moyens. L’héritage judéo-chrétien est un marqueur fort de notre construction politique et sociale, la France ne doit plus transiger, elle ne doit plus chercher à excuser ou à comprendre, elle doit désormais frapper en son coeur l’ennemi et l’anéantir.

Toutes les mesures politiques et législatives de nature à mettre un terme à cette menace islamiste grandissante sur notre territoire doivent être prises. Et rapidement. Les français sont prêts à un recul temporaire d’une partie de leurs libertés individuelles au nom de cette lutte contre Daesh et de tous ses affidés.

Notre ennemi est parmi nous. L’ensemble des étrangers emprisonnés ou non, connus pour leur appartenance ou leur soutien à des mouvances radicales doivent être expulsés du territoire français. Les français, connus pour leur appartenance ou leur soutien à des mouvances radicales doivent être, au cas par cas, placés sous contrôle judiciaire, contraints au port du bracelet électronique, condamnés pour intelligence avec l’ennemi, assignés à résidence, soumis à une rétention de sûreté ou encore condamnés à des travaux forcés dans des territoires français reculés.

Cette guerre se mène en France bien sûr mais elle doit aussi avoir lieu aux racines du mal, la terre où s’étend l’Etat islamique. Il faut en terminer avec l’hypocrisie et la complaisance de nos gouvernants depuis 30 ans, de gauche comme de droite confondus, si prompt à dénoncer l’horreur de Daesh sans pour autant condamner l’attitude hostile de certains états du golfe arabo-persique, grands argentiers de nombreuses mosquées implantées sur notre territoire où se prêche un islam radical, aux antipodes des valeurs de tolérance et de fraternité que sont celles de la République.

Cette complaisance aveugle, c’est aussi celle d’une gauche au pouvoir qui, soucieuse d’une sacro-sainte liberté de conscience, a laissé de côté le débat sur le port du voile intégral et permis que sur le territoire national des femmes puissent être emprisonnées et réduites au silence.

Cette complaisance aveugle, c’est encore celle d’une presse traditionnelle pour le multiculturalisme à outrance, illustrée par cette nouvelle aberration de vouloir flouter les visages des terroristes et ne plus dire leurs noms. Il faut nommer l’ennemi.

Le temps de la complaisance et de la naïveté est révolu. Si les pouvoirs publics ne prennent pas fermement en main la sécurité des français, ces derniers se substitueront à la carence de l’Etat et le pire serait à craindre : milices privées, expéditions punitives, armement des citoyens, guerre civile.

Au cours de son histoire, notre pays a surmonté bien des épreuves, parfois, au prix du sang versé. La République a toujours triomphé sur l’obscurantisme. Aujourd’hui, il nous faut renouer avec l’amour de la France, la défense de son identité et de ses valeurs qui fondent notre Histoire commune.

Unis dans la diversité les français sont invincibles.

Ne nous divisons pas, poursuivons le combat.